LIDL COMMUNIQUE INTERSYNDICAL Les syndicats CFDT, UNSA, CGT, CFTC, FO de la société LIDL affichent leur unité face à la direction devant le manque de dialogue social dans l'entreprise LIDL, avec en point d'orgue les négociations annuelles. Depuis 2012, LIDL change sa stratégie et son image. Avec la publicité, elle veut montrer l'image d'une entreprise en plein essor et respectueuse de ses clients et de ses salariés. Mais l'image est trompeuse. Si avec sa nouvelle stratégie, LIDL gagne des parts de marché et deviens un acteur incontournable de la grande distribution, elle reste dans le hard-discount en ce qui concerne la gestion et le management de ses salariés. Après une période difficile, les résultats sont positifs avec aussi une forte progression du chiffre d'affaires. L'investissement des salariés a permis ces bons résultats. Face à la nouvelle stratégie, les salariés se sont mobilisés pour que l'enseigne réussisse ce virage. Mais en échange, la reconnaissance du formidable travail fourni par les salariés a été récompensé par un spot de publicité, où la direction lance un grand "Merci" à ses salariés. Les salariés attendaient une autre marque de reconnaissance. Lorsque les négociations annuelles ont débutées, les organisations syndicales attendaient autre chose qu'une augmentation générale ridicule, sachant que, en 2015, déjà, l'augmentation générale était de 0. La dernière proposition de la direction est de 0,2%, avec des primes différentes suivant les métiers et l'ancienneté, prime versée en une seule fois. Les organisations syndicales réclament une augmentation générale décente et digne du message que véhicule la société LIDL. Les organisations syndicales CFDT, UNSA, CGT, CFTC et FO appelle à des actions dans les prochains jours au sein de l'entreprise. Ses actions prendront différentes formes, afin de faire revenir la direction à la table des négociations. Le 26 février 2016 |
Le 03-06-2015 Pour information ! Perdre sa vie au travail ce n'est pas normal ! Voilà un extrait du journal La Provence paru ce lundi matin. « Les salariés de l'entrepôt régional de Lidl base à Rousset sont en deuil ce matin à la suite du suicide de l'un des leurs dans les locaux dans la nuit de vendredi à samedi. Certains évoquent des méthodes de management en pleine évolution parmi le millier d'employés qui travaillent dans la région et en particulier chez les cadres. Le directeur régional a pris la parole ce matin devant les salariés de l'entrepôt tous vêtus de noir. S'il compte sur l'enquête menée par les services de l'administration du travail pour déterminer les causes exactes de ce geste, le directeur admet qu"il avait fait de gros efforts dans le cadre de son travail et devait bénéficier d'un adjoint à compter d'aujourd'hui". Il évoque également de nouvelles méthodes de travail, depuis deux ans dans le groupe, un changement "qui peut faire peur". Les salariés décrivent aussi la vétusté de l'entrepôt, un nouveau va d'ailleurs etre construit. "Mais à quel prix on va l'avoir" lançait l'un d'entre eux ce matin au directeur national des ressources humaines sur place depuis ce matin. Les salariés, qui souhaitent respecter cette journée de deuil, soutenue par la direction, n'excluent pas un mouvement social des demain et espèrent la venue de la direction nationale. Les magasins de la région ont ouvert une demie heure plus tard ce matin à l'initiative de la direction, mais certains responsables ont estimé que "une demie heure c'est"indécent" et ont décidé de fermer toute la journée dans une dizaine de sites ». Le bilan social de 2011 à 2013 chez LIDL. 3 882 démissions ; 5 927 licenciements ; ruptures de période d’essai 5 573 ; 33 décès 64 handicapés à un accident de travail. Nombre de journées d'absence injustifiées : 602 515. Nombre de journées pour accident ou maladie professionnelle : 716 060. Nombre de salariés déclarés définitivement inaptes suite à maladie et AT/MP : 1 272. Nombre d'accidents : 16 425 soit 15 accidents par jours Nombre d'instances judiciaires ou l'entreprise est en cause : 1 343 tél:06/98/73/56/01 |
27 juin 2012 Madame Morgane L............. contre SNC LIDL La cour d'appel dans cet arrêt condamne la SNC LIDL dans le cadre d'un licenciement survenu suite à la déclaration d'inaptitude partielle de la salariée qui travaillait à la base régionale de Ploumagoar.(22) Au principal la cour retient que: « Ces dispositions d'ordre public ( sur le reclassement en vertu de l'article L1226-10, note du rédacteur) qui s'imposent à l'employeur, ne peuvent être mises en échec par les dispositions d'un accord d'entreprise prévoyant la polyvalence des tâches relevant du poste de préparateur de commandes et l'affectation par roulement sur des fonctions de tireur, de contrôleur et de chargeur composant ce poste.....quand bien même ce texte prévoit que la fréquence des temps passés en préparation doit être identique pour touts les personnes intégrées dans le système de polyvalence, et a pour objectif de préserver la santé et la sécurité des salariés. » « En effet cette disposition ne peut faire obstacle aux dispositions légales en cette matière de reclassement de salariés déclarés inaptes à leur poste de travail pour raisons médicales, l'égalité de traitement résultant du texte conventionnel ne pouvant concerner que les salariés placés dans les mêmes conditions de travail, ce qui n'est pas le cas des salariés qui ont fait l'objet d'une déclaration d'inaptitude ». Par ces motifs la cour condamne la SNC LIDL a réintégré madame L............. « dans un emploi compatible avec son état de santé ou à lui verser un an de salaires de dommages et intérêts. » En outre elle condamne la SNC LIDL a 300€ de dommages et intérêts pour avoir omis d'informer la salariée dans sa lettre de licenciement …. de ses droits au DIF..... |