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L'ARTISAN DE VOS DROITS



Crise chez Hélary Travaux publics
Le 3 juillet 2012, rassemblement de la cgt devant l'entreprise avec la visite et le soutien d'Eric AUBIN secrétaire général CGT de la Fédération de la construction, du bois et de l’ameublement





La crise couve chez Hélary Travaux publics - 135 salariés - basée à Ploumagoar. Les couloirs bruissent - la direction refuse de confirmer mais évoque le dossier lors d’un comité d’entreprise - d’un projet de fusion avec Colas Centre Ouest. « Dans le même temps, le directeur annonce qu’il y a trop de personnel dans tous les services, propose le peintre de l’atelier à un garage guingampais par le biais d’une rupture conventionnelle… » De quoi inquiéter les syndicats dont la CGT qui hier, a reçu le soutien d’Éric Aubin, secrétaire général CGT de la Fédération de la construction, du bois et de l’ameublement. Ce dernier candidat à la succession de Bernard Thibault à la tête du syndicat, a fustigé « ces grands groupes comme Bouygues, Vinci, Eiffage qui se partagent le territoire et qui ont tous une politique d’emplois désastreuse. Ils multiplient la précarité et n’hésitent pas à faire appel à de la main-d’œuvre étrangère. » Cet après-midi, une délégation va aller à la rencontre des attachés parlementaires de Yannick Botrel, sénateur et d’Annie Le Houérou, députée. (article Ouest-France)
 


CHANGEMENT D'ADRESSE

Un certain nombre de camarades syndiqués ne nous signalent pas leur changement d'adresse et ceci nous occasionne des retours de revues et courriers, nous leur demandons de bien vouloir faire  le nécessaire.


- Les syndicats récoltent les fruits de la grogne .................

Mardi 08 Février 2011

En juillet, à la retraite, Thierry Pérennes quittera sa fonction.

 

Des milliers de manifestants dans les rues fin 2010... Le soufflé est-il retombé ? « Non, répond Thierry Pérennes (CGT). Nous sommes de plus en plus sollicités. »

Entretien

Thierry Pérennes, secrétaire à la vie syndicale CGT.

Quel bilan tirez-vous de la mobilisation de la fin d'année 2010 ?

La mobilisation a été exceptionnelle, dans son ampleur, sa durée et aussi et surtout par la détermination des opposants à la réforme des retraites. Cela n'a pas toujours été simple à gérer en interne, au niveau de l'intersyndicale et avec aussi des gens qu'on voyait pour la première fois. Nous avons été sur les dents du 7 septembre jusque mi-novembre. C'est long... Le mouvement a été très dur. Aujourd'hui, on le paye cher. Les retenues sur salaire tombent et elles font mal.

La réforme est passée. Tout est fini ?

Rien n'est terminé. C'est sûr, on n'a pas gagné. Mais on n'a pas perdu non ? Ce n'est pas de la langue de bois ! La rue a refusé cette réforme, elle s'est battue contre. Il y a eu une solidarité énorme autour de ce mouvement. On a reçu un soutien financier de nombreuses personnes, des militants et aussi des anonymes, pour aider les grévistes. Ce sont des choses qu'on ne voyait plus... On va verser quelques dizaines d'euros à ceux qui ont fait de gros efforts. Le mouvement a eu un impact psychologique fort.

Est-ce un nouvel élan pour les syndicats ?

En tout cas, à l'Union locale CGT, on enregistre beaucoup d'adhésions directes : 63 fin 2010. Des gens qui veulent que ça continue à bouger. Depuis le début de l'année, ça redémarre, déjà six adhésions. C'est un signe. Et puis, il y a beaucoup de gens qui passent à nos permanences. Nous sommes très sollicités. Il y a une semaine, on a lancé notre site internet, celui de l'union locale (union-locale-cgt-guingamp.wifeo.com) et on compte déjà des dizaines de visites.

Les élections professionnelles traduisent-elles cette tendance ?

On essaye de présenter des listes partout où on peut. On est majoritaire chez Fidèle, Stéphan, Celtigel... La semaine dernière, j'ai signé un protocole d'accord avec En Avant de Guingamp. On vient aussi de finir les négociations avec Farmor où on a l'espoir de présenter des candidats. On veut mailler le territoire. C'est un travail de proximité et de longue haleine. Mais grâce aux manifestations, on a rencontré des gens prêts à s'investir...

L'année 2011 s'annonce-t-elle aussi mouvementée que 2010 ?

Les employeurs envisagent une année morose. Ils craignent les mois à venir. Dans certains secteurs, l'année va même être très délicate. La situation est très tendue et le mal-être des salariés est évident. L'industrie ne va pas bien non plus... On ne sait pas trop comment tout ça peut rebondir. Ça va dépendre de ce qui va arriver en face. Ce que je regrette, c'est qu'il n'y a pas eu à présent de riposte syndicale au niveau européen.

Recueillis par Pascale LE GUILL

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